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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 19:41









Bon voilà la scène. Je pars pour Paris et je prépare ma trousse de toilette. C'est ce que je préfère préparer dans la valise, la trousse. Je glisse délicatement la brosse à dent, mais la trousse est féminine, étroite, discrète et la brosse ne passe pas. Nonchalamment je la laisse dépasser, tel quel. Je la regarde et l'aime bien comme ça. La brosse est comme prise dans son duvet, provisoirmeent momifiée. Au chaud, rêveuse peut-être. La tête seule dépassant de cette pochette mystérieuse. Voilà c'est tout.




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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 22:53








C'est une petite soucoupe, le plus souvent située à l'entrée de l'appartement, dans un lieu quotidien, un lieu de passage. Elle n'a pas de fonction définie sinon celle de recueillir les objets qui passent, les petites choses à moitié définies. Les vieilles clefs par exemple, celles dont vous avez oublié l'usage (la cave ? un vieux cadenas perdu ?...), quelques pièces de menue monaie qui  trainaient dans vos poches, quelques caillous, un boutons de chemises, un briquet qui ne marche plus (on ne sait pas, peut-être qu'on le remplira un jour, même si on a jamais rempli un briquet de sa vie)... Cette soucoupe je l'ai vu chez d'autres (je ne suis donc pas le seul à pratiquer ce sport de l'inutile), peut-être même que vous en avez une ?




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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 18:16

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 14:01







Mettre le dessus dessous et inversement. Figure du renversement (des valeurs). Peut-être que, le contexte actuel aidant, je fais ma petite révolution intime. Je met Marianne la tête en bas histoire de lui signifier qu'on marche sur la tête et que j'attends un peu plus d'elle... Ce que j'attends? Plus d'état (ça me fait mal de dire des trucs comme ca...). L'état est une sorte de monstre polymorphe et auto-suffisant mais qui, s'il est domestiqué, servira une sorte de bien commun. Par exemple : Mariane, régule moi ces marchés financiers boulimiques, fixe les limites et rappelle que le partage n'est pas une option mais une nécessité (saviez-vous que la cause de notre crise actuelle repose essentiellement sur la baisse faramineuse, 10 % en 30 ans en France, de la part des salaires dans le Pib ?). "Les temps sont difficiles" comme disait Ferré...


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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 13:33








Non ce n'est pas un spectre. Rien de magique ni de féérique. C'est là, tous les jours sous nos yeux. Tout dépand de l'heure et du lieu, de l'"occasion" comme dirait Jankelevitch. C'est le matin, l'air est frais, le soleil rasant et teinté. Les vitres des facades receuillent et renvoient, laissant s'étirer nonchalamment des trainées de lumières blondes. On marche dessus, par habitude. On se laisserait presque prendre à l'indifférence. "Ah oui, c'est vrai, c'est là". Périphérie poétique, marges des consciences molles, plaisir gratis pour spectateur attentif...






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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 23:27
















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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 20:19












Donc le mythe au départ dit ceci. Les hommes en pêchant par vanité se sont mangé un méchant retour de bâton. L'objectif initial pour l'homme (prétentieux va !) fut de rejoindre dieu dans sa demeure céleste au moyen d'une sorte de grande tour de pierre. Afin de faire échouer l'entreprise dieu décomposa l'esperanto de l'époque en une infinité de patois incompréhensibles semant un bordel infâme dans la confédération des hommes. Je trouve que le symbole s'applique assez bien au culte contemporain de la thune, du blé, de l'aspine, du beurre, de la blanquette, du carbure, de la braise, du rafia, des pépettes, du grisbi, de la maille, du pognon, du mornifle, du flouze, du plâtre, de la soudure, du fourrage. De l'argent quoi. 


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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 10:44






















Ca pourrait être un fragment d'une histoire, quelque chose en cours. Une femme, un homme. Des dates, des faits, et, peut-être, des rêves. Hum...


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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 18:03















 
Certaines encres sèchent mal, ou trop lentement. C'est un problème pour moi qui suis gaucher. Je cours toujours le risque de salir ce que j'ébauche, d'emporter ce que je pose. C'est un problème parce qu'un texte sale ne peut pas être un texte clair, en tout cas pas dans le moment où on le pense et où on l'écrit (ce temps doit être le même il me semble). Le chiffon, le buvard m'accompagne dans ces moments délicats. Je n'ai pas de tampon, un mouchoir convient parfaitement pour moi. Le mouchoir je l'aime bien. En papier car le tissu est trop lourd et puis j'aime bien le jeter, le mouchoir. Ici (quand était-ce déjà ? Hier ou avant-hier ?) il a sobrement inversé la trace. Entre le pli et entre les mots, de travers mais pas n'importe comment. Tout a un sens.






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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 19:26














Bon ok. Ca fait un moment que j'ai rien mis en ligne. Mais j'ai une excuse. Je travaille. Je suis un type assez exclusif. J'ai besoin de faire les choses pleinement. C'est comme pour les bouquins. Je peux pas lire deux bouquins en même temps, j'ai besoin de lire "fin" pour libérer une partie non négligeable de mon attention. Alors bon je dessine comme jamais en ce moment. Cette semaine (qui dira que les fonctionnaires faignasse pendant les vacances) je fais des journées assez intense. Ca me surprend moi-même. Ci-joint une "boulette". Vous la reconnaissez peut-être. C'est celle qu'on retrouve dans son pantalon après la lessive, le petit ticket de métro, le prospectus négligemment oublié au fond des poches et qui vous revient digéré, purifié de toutes ses écritures. Mâché de l'intérieur. Moi j'appelle ça des sculptures de poches, même si celle-ci est le fruit de la machine et pas de la main humaine (mais est-ce que ça change quoique ce soit? Petit objet périphérique, petit masse inutile, petit changement de perspective qui nous permet de voir et de ressentir à partir du rien (presque) 






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