Je me demande si le contraste des espaces Infini/cadre de fenêtre ne serait pas plus fort si les pieds et les mains du personnage étaients tangents au cadre de fenêtre plutôt que de le couper. Ou aussi, cela aurait mis en valeur le regard du personnage = le seul moyen par lequel il accède à l'open space.<br />
Bon, là il y est aussi bien avec le corps qu'avec l'esprit.<br />
J'aimais bien dans l'expression "open space" la contradiction avec sa définition dans l'entreprise qui signifie un espace ou on travaille à plusieurs dans la même grande pièce décloisonnée. Ici, l'absence de cloisons, c'est le vide absolu.
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J'avais plusieurs idée en tête en faisant le dessin. Je pensais à la folie (je me rappelle d'un personnage dans "Vol au dessus d'un nid de coucou" se prenant pour un oiseau) et au suicide. D'un<br />
coté l'envol lyrique, la confrontation joyeuse au rien, de l'autre la perspective d'un saut définitif... Le titre est venu bien après<br />
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R
Rémi
26/09/2008 12:34
Ouais. J'aime bien ce dessin avec ce titre.<br />
Le vocabulaire de l'entreprise, un regard sur le monde, l'animalité de l'homme et son optimisme ?<br />
J'empile un peu les interprétations. J'aime bien.
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:)<br />
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La référence à l'entreprise s'est greffée à la fin, par le titre, presque malgré moi. Ma "vision" de départ était simplement d'opposer le lisse et le troué, l'espace infini et le cadre de la<br />
fenêtre. Je pensais aussi à "vol au-dessus d'un nid de coucou", quand l'homme se prend pour un oiseau.<br />
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