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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 08:55

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Chronique de la cuisine intime, quand, au dedans, on cherche les lignes droites et les formules efficaces. On parcourt distraitement les rayonnages "bien-être" de la librairie ombres blanches, moyennement concerné par les : "developper son potentiel créatif", ou les : "yi-king en 10 leçons". Mais les questions reviennent souvent. Comment éviter les chausse-trapes ? Pourquoi les habitudes ont crée ce que je suis ? Comment changer ? Difficile le changement... On est comme on est. Mais la résignation a tort en la matière. Je constate que nous changeons, qu'il n'y a pas de fatalisme psychanalytique. La difficulté c'est que les changements sont longs, étalés dans la durée (ce sont les changements immédiats et radicaux, les virages de vie, auxquels je ne crois que très moyennement). C'est comme lorsque qu'on retrouve une photo de soi, il y a 5 ou dix ans, et que soudain on dit "tiens, c'était moi". Les changements infimes se font au jour le jour (persévérance...) et c'est la saisi photographique d'une durée qui nous aide à sentir le chemin parcouru.

 

 

 

 

 

 

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commentaires

T
<br /> Le temps par son élasticité trahit sa relativité, il est perçu parce qu'il y a flux des pensées, tant qu'il y a de l'espace et un corps pour le parcourir.<br /> Arrêter les pensées, se tenir immobile et le temps disparaît. Cela peut paraître hors d'atteinte parce qu'on n'essaie pas vraiment de réunir les conditions pour pouvoir faire cette observation. Le<br /> temps existe et n'existe pas, c'est un peu subtil mais pour qu'on puisse observer un mouvement il faut une base stable, pour le temps c'est pareil. Le temps, la durée n'est que la perception<br /> partielle de quelque chose qui est hors du temps. Le temps est une blague pour celui qui y croit.<br /> <br /> <br />
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T
<br /> (mais c'est une blague indispensable pour les grands enfants que nous sommes).<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Ombres blanches, ça me rappelle tous mes souvenirs d'étudiants (et du coup je vois un peu la distance parcourue : ça doit être ça vieillir).<br /> Les virages radicaux sont possibles : ce sont des dérapages très lents. Sur le moment ça a l'air radical mais ça se prépare bien avant la violence de l'instant. Et il faut pas mal de temps pour les<br /> assimiler et les comprendre. Mais ce sont les "baffes" qui font gagner le plus de temps. les virages arrivent dans la vie forcément quand on s'y attend pas. ça nous réveille alors qu'on somnole. Je<br /> pense très sincèrement que le temps est une (vaste) blague.<br /> Et bravo pour la rigueur et la sensibilité qu'on voit sur ce blog. Beau questionnement.<br /> <br /> <br />
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Q
<br /> <br /> En te lisant je repense à Fernand Braudel, l'historien, qui diférrenciait temps longs et temps courts (l'événement) dans l'histoire. Selon lui, même les événements les plus inattendus gagnent à<br /> être compris dans de larges spectres. Tel évenément pourra toujours prendre du sens si on le comprends en amont. Les processus sont incroyablement longs et les claques que nous avons parfois la<br /> chance de prendre sont de belles occasions émergeant sur un tapis d'idées, de pensées, d'envies, patiement tissés par le temps.<br /> <br /> <br /> Qu'est-ce que tu entends par "le temps est une (vaste) blague" ?<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> Touchant.<br /> <br /> <br />
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