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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 10:29

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon. Elle ferme les yeux. Ca, à la limite. Mais pourquoi la canne ? D'abord c'est sûrement une question d'équilibre, parce que vivre c'est déjà tenir debout. Pour une danseuse c'est une question plus complexe qu'il n'y paraît, la verticalité. Tout de suite cela suscite des questions, des exceptions, des parenthèses. A moins que cette canne soit blanche et qu'elle guide une vie d'aveugle. A moins qu'il fasse nuit, qu'elle ne soit pas aveugle de fait, mais aveugle de désir. Oui. Du désir il y en a, ça c'est sûr. La nuit est désir. Tenir son pied dans l'obscurité, laisser la pointe tenir le sol en respect. Attendre, probablement, un chuchotement amical.

 

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 09:07

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pourtant je ne méfie de ceux qui prêtent trop facilement des sentiments humains aux animaux. Mais il faut reconnaître qu'il y a régulièrement entre mes chats et moi une tentative de traverser le gouffre des espèces. Reste la barrière de la langue... Alors on fait comme avec n'importe quel être vivant, on parle avec les mains, on s'invente de nouveaux signes. Quitte à tout inventer. L'essentiel ? Partager un moment d'absurdité.

 

 

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 21:46

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant qu'il refroidisse. Le touiller avec une cuillère serait un peu ridicule, ça serait donner trop d'importance, montrer son impatience. Le rituel du thé doit sûrement nécessiter certaines qualités, dont le calme et la quiétude font probablement partis. Et puis c'est plus rigolo comme ça. Le sachet, la ficelle et au bout la petite étiquette fixée avec une agrafe. Ce geste vaguement circulaire. Je ne sais pas très bien... Quelque chose se passe. En tout cas je le fais à chaque fois. Et pourtant soyons clair : ça ne sert strictement à rien. 

 

 

 

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 09:21

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le corps est tenu dans une nasse de lignes parallèles, un quadrillage infini, un réseau continu couvrant toutes choses, jusqu'au visage même, effaçant identité et expression. Pourtant il faut tenir, mais est-ce que tout cela n'est pas un peu étouffant ? D'autant qu'au coeur de la poitrine la prolifération menace. La machine abstraite se déplace et se répand sur le corps, menaçant d'en effacer toute trace humaine... D'où, peut-être, ces deux poings serrés. Réagir ? Maintenant ? Ou accepter. Maintenant. (hum...)

 

 

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 11:20

 

 

 

 

 

 

Un doute me saisit soudain. Ce tee-shirt, dois-je le laver avec le blanc ou avec la couleur ?

 

 

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 19:06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La petite guerre suivie d'une brève réconciliation. Un armistice pour ménager nos pertes. Et puis de suite après changer les draps et faire peau neuve. Baptiser ce lit nouveau d'une fête nationale. Toi et moi. Ici et là. La petite guerre c'est pour de faux. C'est juste pour dire que là, à ce moment précis, il y a eu une sorte de tension entre toi et moi. Et puis de suite après un repli, plusieurs même. Et dans ce repli il y avait tellement de choses... Le drap s'est tu. Pour un moment en tout cas. Entre toi et moi rien ne déteint.

 

 

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 19:13














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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 17:05















Plus ou moins un vase, un truc susceptible de contenir quelque chose, un orifice vertical, tourné vers le ciel. Modulation infinie à partir d'un principe unique, population de calebasses blanches, lévitation de trous charmants, zone d'influence, espace attractif. Bocal réceptif au regard vide.




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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 22:09
















Au départ il y a cette phrase de Bataille : "La différence entre l'expérience intérieure et la philosophie réside principalement en ce que, dans l'expérience, l'énoncé n'est rien, sinon un moyen et même, autant qu'un moyen, un obstacle : ce qui compte n'est plus l'énoncé du vent, c'est le vent ".
Le mot est si pauvre pour traduire "cela". "Cela" c'est l'expérience elle-même, le passage au travers d'une réalité. Comment dire avec des mots tout ce travail intérieur, cette gesticulation ininterrompue de chair et de sentiments ?
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 09:49















Sur quoi repose la vérité ? Sur quelle terre dansons-nous ? Comment d'une part reconnaître que toute vérité est et ne sera que partielle et transitoire, et d'autre part persévérer dans la quête du vrai, ne pas baisser les bras et s'avilir dans un nihilisme trop facile (pas vrai Mister Schopenhauer ?). La citation est de Nietzsche (de mémoire). Le seul moyen de comprendre ce que veut dire "vérité" c'est de comprendre ce que veut dire "mensonge"




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